Carbimazole et thiamazole ont une durée d’action proche de 4 à 6 

Carbimazole et thiamazole ont une durée d’action proche de 4 à 6 heures et une meilleure concentration intrathyroïdienne (gradient thyroïde/plasma proche de 1/100). Ceci autorise leur prescription en une prise quotidienne. De plus, les ATS s’accumulent dans la thyroïde, ce qui explique la durée prolongée de l’activité antithyroïdienne qui persiste plusieurs jours ou plusieurs semaines après l’interruption du traitement. Les dérivés du thiouracile ont une affinité de liaison plus forte pour les protéines plasmatiques et une demi-vie plus courte. Ils sont plutôt prescrits en 2 ou 3 prises quotidiennes,

au moins en début de traitement. La tolérance des ATS est bonne. Néanmoins, peuvent s’observer des épigastralgies, arthralgies, réactions fébriles (tableau II). Les signes d’intolérance ne sont pas nécessairement dépendants de la dose. Dans une série cumulative récente de 31 cohortes, ils étaient présents Protein Tyrosine Kinase inhibitor chez 13 % des patients, plus fréquents

avec le thiamazole surtout pour les manifestations cutanées, tandis que les altérations hépatiques étaient observées principalement avec le propylthiouracile. La survenue d’une éruption érythémateuse ou urticarienne (souvent vers la deuxième semaine) n’impose GSK1120212 cost pas absolument l’interruption du traitement, car elle est parfois transitoire, résolutive sous traitement antihistaminique. Cependant, sa prolongation conduit à utiliser un autre antithyroïdien, car il n’y a pas nécessairement d’allergie croisée entre imidazolines et dérivés du thiouracile. Le risque majeur est hématologique : soit leuco-neutropénie progressive, dépistée par les hémogrammes recommandés tous les 8 à 10 jours durant les deux premiers mois du traitement, ou lors de sa reprise ; soit agranulocytose aiguë toxo-allergique, rare mais d’une extrême sévérité, reconnue à l’occasion d’un état fébrile, d’altérations des muqueuses (pharyngite). L’agranulocytose est parfois précédée par la neutropénie progressive, mais peut aussi survenir brutalement : la surveillance des hémogrammes est insuffisante Cell press pour

dépister toutes les agranulocytoses. Le risque hématologique est précoce, survenant presque toujours lors des 3 premiers mois du traitement ou de sa reprise ; il est analogue sous imidazolines et dérivés du thiouracile ; il semble dépendant de la posologie utilisée pour l’antithyroïdien. En cas de leuco-neutropénie survenant sous un antithyroïdien, il est possible d’envisager la substitution par une autre médication : imidazolines ou dérivés du thiouracile. En revanche, la survenue d’une agranulocytose condamne définitivement le recours à un ATS, quel qu’il soit. Les altérations des fonctions hépatiques sont de type plutôt rétentionnel sous imidazolines, et plutôt cytolytique sous dérivés du thiouracile.

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